- Dans le journal mensuel Le Monde diplomatique, le journaliste Jean-Claude Guillebaud écrit en février 2000 :http://www.monde-diplomatique.fr/20...
« Là-bas si j’y suis n’est pas seulement une magnifique innovation radiophonique que plusieurs prix ont récompensée. C’est aussi quelque chose comme un contre-pouvoir médiatique, un lieu unique de résistance à l’air du temps. Les oubliés de la grande information y retrouvent les vaincus du système, les sans-grade et sans-paillettes, les anonymes du bout de la France ou les copains de bistrot que les reporters de l’équipe Mermet savent écouter avec une fraternité sans chichis ».
- On peut lire aussi l’article des INROCKS Mais pourquoi ont-ils viré Mermet ? du 7 juillet 2014 ici
Extrait :
... Une “anomalie dans le paysage radiophonique”
Là-bas si j’y suis parcourait les contrées de France et hors de France, à la recherche du non-dit, de l’événement qui ne parvenait pas à percer la chape de plomb médiatique. Elle débusquait l’idée dissidente au libéralisme dominant, le mouvement social qui, quand bien même il était sectoriel, n’en méritait pas moins d’être relaté, la lutte qui, mise bout à bout avec les autres, pourrait enfin faire basculer le rapport de force en faveur des damnés de la terre. Elle tendait son micro tantôt aux plus grands penseurs de la gauche critique (Noam Chomsky, Eric Hobsbawm, Frédéric Lordon, Daniel Bensaïd…), tantôt à la multitude des anonymes investis dans les combats les plus variés. ...