Les jeunes de 16-25 ans

En France, les jeunes constituent "la variable d’ajustement de l’économie". Ils représentent "22% de la population active mais 40% des chômeurs" et connaissent une augmentation "préoccupante" du chômage de longue durée.
Cet article recense des pistes pour l’insertion des Jeunes dans notre société.

En France, les jeunes constituent "la variable d’ajustement de l’économie". Ils représentent "22% de la population active mais 40% des chômeurs" et connaissent une augmentation "préoccupante" du chômage de longue durée.

Cet article recense des pistes pour l’insertion des Jeunes dans notre société.

Les causes

Selon un rapport de la Cour des comptes portant sur ˝Le marché du travail : face à un chômage élevé, mieux cibler les politiques˝ (Rapport public thématique, janvier 2013), « les jeunes » (l’expression désigne conventionnellement les 16-25 ans en matière d’emploi) sont traditionnellement plus affectés que les autres catégories de la population active lors des épisodes de récession. Les causes de ce phénomène sont multiples et renvoient à la plus grande précarité de leur situation sur le marché du travail : plus forte proportion de contrats atypiques ou à durée déterminée, difficultés d’insertion sur le marché du travail renforcées en période de recul de l’activité.

Les missions locales : Présentation

Les missions locales : Présentation

Crée par une ordonnance en 1982, la mission locale pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes, plus communément appelée « mission locale », est une association de loi 1901. Elle s’adresse aux 16 à 25 ans, sortis du système scolaire ou professionnel et propose un accompagnement personnalisé pour s’insérer dans la vie active ou dans un cycle de formation. Les 450 missions locales de France proposent un service gratuit, financé par les collectivités locales (ville, département, région), nationales et européennes.

Là où le rôle de Pôle emploi consiste avant tout à trouver un travail au chômeur, la mission locale va préparer le jeune en situation d’échec à se réinsérer en y intégrant tous les paramètres : logement, santé, formation. Il s’agit aussi de placer l’intéressé au cœur de la démarche, de l’accompagner.

Une fois inscrit par un CIVIS (Contrat d’Insertion dans la VIe Sociale), d’une durée d’un an renouvelable, le jeune sera suivi dans toutes les étapes de son parcours, les mission locales s’appuyant sur un vaste réseau d’institutions (maison de l’emploi, Pôle emploi, associations, assistants sociaux, universités, écoles de la deuxième chance…).
La durée du CIVIS est d’un an renouvelable. Si le demandeur est mineur et n’exerce aucune activité rémunérée, il peut prétendre à une allocation versée par l’État, dont le montant varie selon sa situation (avec un maximum de 450 € par mois). À noter qu’un Civis n’est pas incompatible avec la perception du RSA.
Dans certains cas il y a aussi la possibilité de recevoir des aides financières ponctuelles ou bien des chèques de transport. (Recharger une carte de transport.)

La mission locale a aussi, sur le plan de l’emploi, un accès exclusif aux contrats d’avenir et a certaines offres d’emplois.

Les missions locales d’île de France : http://www.mission-locale.fr/annuai...

Les missions locales : mode d’emploi

Les missions locales : mode d’emploi

Éducation | 08/12/2014 - Les conditions du droit au retour en formation initiale des 16-25 ans sont fixées

"Tout jeune pourra avoir une seconde chance", avait déclaré le président de la République, François Hollande, dans une allocution télévisée le 6 Novembre dernier. Conformément à cette annonce, et en application de la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refonte de l’école de la République, deux décrets précisent les conditions du droit au retour en formation initiale pour tous les jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelle.
Ainsi, depuis ce lundi 8 décembre, tout jeune âgé de 16 à 25 ans révolus, sortis du système scolaire sans diplôme ou ne possédant que le brevet des collèges ou le certificat de formation générale, peut demander à exercer son droit au retour en formation initiale - droit instauré par la loi du 8 juillet 2013 - dans le but d’acquérir un diplôme, un titre ou certificat inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Pour ce faire, le jeune décrocheur peut "appeler le numéro gratuit 0800 12 25 00 (10 h-20 h) ou adresser une lettre, un mél ou se rendre dans un centre d’information et d’orientation, une plate-forme de suivi et d’appui aux décrocheurs, une mission locale ou une agence Pôle emploi", précisent les ministères de l’Education nationale, du Travail et de l’Agriculture, dans un communiqué commun du samedi 6 décembre.

Un entretien avec un conseiller
Dans les 15 jours qui suivent la réception de sa demande, le jeune doit s’entretenir avec un représentant de l’une des structures du service public de l’orientation (SPO) (un conseiller d’orientation, un conseiller d’une mission locale...). Cette entrevue doit permettre :
d’informer et de conseiller l’intéressé sur les possibilités de formation qui peuvent lui être proposées ;
de définir les objectifs de la formation qualifiante retenue ;
de choisir le statut le plus adapté à son profil. En effet, la formation qualifiante peut être dispensée soit sous statut scolaire, dans le cadre d’un contrat en alternance ou sous statut de stagiaire ;
de le renseigner sur ses droits au titre du compte personnel de formationcompte personnel de formation .

Si besoin, l’entretien peut être complété par une évaluation des connaissances et des compétences de l’intéressé. En outre, si un délai d’attente est nécessaire avant l’entrée en formation, le représentant du SPO organise la prise en charge du jeune par un établissement d’enseignement de proximité lui fournissant un accompagnement personnalisé destiné à préparer son parcours de formation (bilan de compétences, stage de découverte...), jusqu’à son entrée effective dans la formation retenue.
Quant aux jeunes de 16 à 25 ans qui ont un diplôme mais pas de qualification professionnelle (par exemple un baccalauréat d’une série générale) et qui ne sont pas ou plus dans l’enseignement supérieur, ils bénéficient, à leur demande, d’une prise en charge identique à celle des jeunes sans diplôme, mais sous statut scolaire ou statut étudiant dans la limite des places disponibles. Article rédigé par Meryem El Morsli »

Liste de sites web utiles

Liste de sites web utiles

  • http://www.cidj.com/ : Le CIDJ (Centre d’Information et de Documentation Jeunesse) informe les jeunes sur tous les sujets qui les intéressent : métiers, études, stages en entreprise et jobs d’été, bourses, logement étudiant, séjours linguistiques, aide à l’orientation scolaire et professionnelle, formations, alternance, opportunités de partir étudier ou travailler à l’étranger, mise en œuvre de projets, création d’entreprise, santé, vie quotidienne, démarches, etc.Le CIDJ fait partie d’un réseau, le Réseau Information Jeunesse, composé de 1600 structures accueillant les jeunes à proximité de leur lieu d’habitation.Un Centre Régional par capitale de région, puis tout un maillage : Bureau, Point, Bus d’Information Jeunesse permettent à l’information d’être toujours plus près des jeunes.
  • http://www.orientation-pour-tous.fr...;: Les CIO ( centre d’information et d’orientation) permettent de prendre rendez avec un conseillers d’orientation. Ils accueillent tout les publics et en priorité des jeunes scolarisés et de leur famille.

Le Service civique

Le Service civique

Le service civique est un dispositif d’encouragement à l’engagement citoyen et de soutien.
Il est constitué de deux formes :

  • « l’engagement de service civique » : d’une durée de six à douze mois destiné aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, principalement financé par l’État ;
  • « le volontariat de service civique » : d’une durée pouvant atteindre les deux ans, il est ouvert à partir de l’âge de 26 ans et sans limite au-delà ; le soutien financier de l’État porte principalement sur un ensemble de cotisations sociales ; fin 2013, ce volet du service civique n’a pas encore fait l’objet d’une politique de communication et de développement et le monde associatif ne se l’est pas encore pleinement approprié.
    Ces deux formes sont ouvertes à tous les Européens. Elles le sont également aux Européens non communautaires et aux non-Européens en situation de séjour régulier en France depuis au moins un an.

Les associations et les collectivités locales ainsi que divers secteurs d’action d’intérêt général, tels que les sapeurs-pompiers, sont les principaux organismes et secteurs d’accueil pouvant mettre en œuvre le Service civique, sous réserve d’un agrément délivré par les pouvoirs public
Les missions de service civique sont accessibles à tous les jeunes de 16 à 25 ans:par principe, les missions proposées ne doivent en aucun cas exclure les jeunes n’ayant pas de diplômes ou de qualifications. Seule la motivation à s’engager et à agir au bénéfice d’une cause d’intérêt général est requise et se justifie comme critère de sélection par les organismes d’accueil. Ainsi, les jeunes en situation de handicap, comme les jeunes sans formation et n’ayant pas encore pu identifier leur projet professionnel peuvent aussi y accéder de plein droit.

Où postuler ? Où consulter les offres ? :http://www.service-civique.gouv.fr

Le DAEU

Le DAEU

Le Diplôme d’accès aux études universitaires est reconnu par l’État ; il est l’équivalent du bac et se prépare en 1 an. Il est accessible à toute personne ayant un niveau 3ème, qui a arrêté les études depuis au moins 2 ans et qui a 20 ans minimum.
C’est un diplôme qui se prépare à la fac et avec en moyenne 8 à 10h de cours par semaine.
Il existe deux types de DAEU : le A qui est littéraire et le B qui est scientifique. Dans le cas où vous n’avez pas le niveau 3ème il est possible de préparer le pré-DAEU.

Plus d’infos :http://www.daeu.fr/

La Capacité en droit

La Capacité en droit offre une culture juridique minimum apportant un épanouissement personnel et une ouverture sur le monde. C’est une passerelle efficace pour accéder en 1re ou 2e année de licence de droit, selon les résultats obtenus.
Elle offre une formation universitaire juridique générale à tous publics sans condition de diplôme, et ce dès l’âge de 17 ans révolu.

Pour en savoir plus >>>

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