Dans la galaxie du recrutement en ligne, on trouve plus de 500 sites actifs, répartis en cinq familles.
D’abord, les Job boards : Monster et Cadremploi, les acteurs historiques du marché, et RegionsJob pour l’emploi local... Forts de leur quinze ans d’existence et avec leurs énormes CVthèques, ils proposent de plus en plus de services pour aider les DRH : plateforme de recherche sémantique, site spécialisé pour les pros du digital, etc.
Deuxième acteur, les réseaux sociaux : LinkedIn, Viadeo ou Facebook, qui permettent d’échanger et de mieux connaître les candidats potentiels, lesquels ne sont généralement pas en recherche active mais "pourraient se laisser tenter".
Puis viennent les "matcheurs", comme Meteojob ou Qapa, qui rapprochent les compétences des uns et les attentes des autres grâce à des hashtags, pour un recrutement sur mesure. Enfin, il y a les gratuits, comme Leboncoin.fr, Bacpluscinq.com mais aussi... Pôle emploi et l’Apec, les opérateurs traditionnels.
Leboncoin.fr, acteur low cost du recrutement, domine le segment des jobs peu qualifiés. Au-dessus d’eux trônent les agrégateurs, des métamoteurs comme Jobijoba ou Indeed qui centralisent des dizaines de milliers d’offres déjà publiées sur d’autres sites.
En marge de ce marché principal, on trouve aussi les jobeurs comme YoupiJob ou SeFaireAider.com pour les besoins ponctuels qui ne seraient probablement pas passés par Pôle emploi (femme de ménage, jardinier, baby-sitter...). Les fonctions du haut de la pyramide demeurent l’apanage des chasseurs de têtes.